Un biomarqueur polyvalent pour le diagnostic de la ferritine

 

La ferritine, dérivé du latin « ferratus » (ferrifère), a été découverte par Victor Laufberger en 1937 dans la rate d'un cheval [1]. Il s’agit du seul complexe protéique connu capable de stocker de grandes quantités de fer et constitue un indicateur crucial des niveaux de fer dans le corps humain.

L'importance du fer et de la ferritine

La capacité exceptionnelle du fer à donner et à accepter des électrons est cruciale pour toute une série de fonctions biologiques essentielles, notamment la synthèse et la réparation de l'ADN, le transport de l'oxygène, la respiration cellulaire, la synthèse de l'hème et les réponses immunitaires. C'est un élément clé dans les processus vitaux de tous les organismes vivants.

 

 

La ferritine, une protéine porteuse du fer présente dans de nombreuses formes de vie, est régulée de manière post-transcriptionnelle par les niveaux de fer via des éléments sensibles au fer dans l'ARNm. Un taux élevé de fer augmente l’expression de la ferritine, tandis qu’une carence l’inhibe. Les niveaux de ferritine indiquent diverses maladies et servent de marqueurs diagnostiques.

Façons d'améliorer le niveau de ferritine

Les principales méthodes de traitement comprennent la thérapie diététique et la pharmacothérapie, notamment : 

●Aliments d'origine animale : tels que le foie d'animaux, le sang de canard, le poisson, les crevettes, les crustacés, le porc maigre, le bœuf, le mouton, les œufs.

●Aliments d'origine végétale : comme les épinards, les feuilles de céleri, les tomates, les cerises, les ananas.

●Chalybeate inorganique : tel que le sulfate ferreux.

●Chalybeate organique : tel que le fer dextrane, le gluconate ferreux, le complexe de fer polysaccharide.

 

 

Applications cliniques du diagnostic des maladies

01 Anémie ferriprive

Comme nous le savons tous, le fer est un composant essentiel de l’hémoglobine des globules rouges et de la myoglobine des muscles, qui contiennent environ 60 % du fer total de l’organisme[2]. Par conséquent, une carence en fer entraînera une pénurie de matières premières pour l'hémoglobine, entraînant une anémie, appelée anémie ferriprive.

 

 

02 Maladies infectieuses aiguës

Dans les années 1970, on a découvert que le taux de ferritine augmentait lors de conditions inflammatoires aiguës. Lors d’infections aiguës, il a été démontré que des cytokines comme l’IL-6 et le TNF-α déclenchent la libération de ferritine dans la circulation sanguine. De plus, il convient de noter que la ferritine a également agi comme un marqueur de la gravité de la maladie et un indicateur pronostique dans les premiers stades de la pandémie de COVID-19[3].

 

 

03 Tumeur 

La ferritine est fréquemment surexprimée dans divers cancers. Plusieurs études in vitro ont démontré que les cellules cancéreuses de multiples tumeurs malignes libèrent de la ferritine ou des composés similaires[4]. Une étude de cohorte a établi un lien entre une augmentation de la ferritine sérique et un risque plus élevé d'hépatome et il a également été démontré qu'un taux élevé de ferritine prédit la mortalité chez les patients atteints d'un cancer du pancréas. En résumé, la surexpression de la ferritine dans les cancers suggère son rôle potentiel à la fois dans la progression de la maladie et comme indicateur diagnostique.

 

 

Solutions Getein pour les tests de ferritine

 

La détection de la ferritine est désormais disponible sur les plateformes POCT et CLIA. À l'avenir, Getein continuera à protéger la santé et le bien-être humains avec des produits et des services professionnels complets !

 

 

Référence:

[1] Arosio P, Elia L, Poli M. Ferritin, stockage et régulation cellulaire du fer[J]. IUBMB Vie, 2017, 69(6) : 414-422.

[2] Lopez A, Cacoub P, Macdougall IC, et al. Anémie ferriprive [J]. The Lancet, 2016, 387(10021) : 907-916.

[3] Wang D, Hu B, Hu C et al. Caractéristiques cliniques de 138 patients hospitalisés atteints d'une pneumonie infectée par le nouveau coronavirus 2019 à Wuhan, en Chine[J]. JAMA, 2020, 323(11) : 1061.

[4] Gray CP, Franco AV, Arosio P et al. Les effets immunosuppresseurs de la ferritine à chaîne lourde dérivée du mélanome dépendent de la stimulation de la production d'IL-10 [J]. Journal international du cancer, 2001, 92(6) : 843-850.